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Nos histoires

Découvrez nos histoires!

Pour en savoir plus sur les succès de notre collège, notre équipe, nos instructeurs, des participants de cours, et des anciens étudiants, nous vous invitons à lire leurs histoires ci-dessous.

Vous pouvez également lire les témoignages de notre communauté.

Une charrette métisse de la rivière Rouge au CCP

Armand Jerome est un artisan métis qui a grandi à Roblin (Manitoba). C'est à la fin des années 1990 qu'il commence à chercher ses racines et son héritage. Il appelle ces années la « résurgence de la culture métisse », qui inclut la musique, la danse, le perlage et la langue michif.

Un aîné métis lui fait découvrir l'histoire de la charrette de la rivière Rouge à St. Norbert en 2000. C'est grâce à la suggestion d'un ami que les Métis participent aux Jeux autochtones de 2002 que sa première charrette de la rivière Rouge voit le jour. Avec son ami, il construit des charrettes de la rivière Rouge de façon traditionnelle, et les utilise pour se rendre aux Jeux autochtones de 2002. Bien que leur voyage soit semé d'embuches, ils arrivent à temps aux Jeux. C'est là le début d'un cheminement de 20 ans consacré à créer des charrettes de la rivière Rouge, à les utiliser sur des sentiers historiques, et à visiter des lieux historiques. Le tout pour célébrer la culture métisse.

Au fil des ans, M. Jerome construit près de 50 charrettes, se consacrant entièrement à recréer une réplique fidèle de la charrette de la rivière Rouge propre à la patrie métisse. Toute une vocation! Chaque charrette prend environ 200 heures à construire – 400 si on compte le temps nécessaire pour rassembler le matériel. M. Jerome en livre personnellement à divers endroits au terme de voyages difficiles, qui durent parfois jusqu'à neuf semaines.

Il y a dix ans, il rencontre son épouse Kelly, qui est d'origine ukrainienne. Elle lui offre tout son appui, et s'emploie à soutenir le travail de son époux sur les charrettes de la rivière Rouge et ses enseignements. Aujourd'hui, le couple fabrique moins de charrettes, mais se dévoue toujours à transmettre leurs connaissances des charrettes métisses de la rivière Rouge et de leur symbolisme aux jeunes générations, pour que l'héritage métis subsiste. Le CCP est fier d'exposer une charrette de la rivière Rouge et de partager son histoire afin de célébrer la culture métisse.

45 ans d'excellence en matière de formation policière spécialisée et avancée

Cette année, le Collège canadien de police (CCP) célèbre 45 ans d'excellence en matière de formation policière spécialisée et avancée et de perfectionnement du leadership. Le CCP a officiellement ouvert ses portes le 10 novembre 1976, offrant une formation à l'ensemble du personnel policier canadien et international en mettant l'accent sur la lutte contre la menace croissante du crime organisé national et transnational. En 2010, nous avons élargi nos services et commencé à offrir des formations sur d'autres aspects de l'application de la loi.

Le CCP innove en permanence pour rester à l'avant-garde des tendances criminelles en constante évolution, afin de fournir à la communauté des forces de l'ordre le meilleur apprentissage et les meilleurs outils pour combattre la criminalité.

Aujourd'hui, après près de deux ans de prestation de formation avec les nouvelles réalités apportées par la pandémie, le commissaire adjoint de la GRC Serge Côté, qui a pris le commandement du CCP en 2018, nous parle du CCP et de son plan de transformation.

Q1. Avec quelque 487 organismes canadiens et 170 organismes internationaux ayant suivi une formation dans cette institution au cours des 45 dernières années, le CCP est devenu une institution très crédible au Canada et à l'étranger. Quels sont les principaux facteurs qui ont contribué à ce succès?

Je dirais sans aucun doute les gens. L'engagement des employés a toujours été le fondement de la réussite du Collège. Du personnel opérationnel et éducatif au personnel de soutien, ils sont fermement engagés à aider les communautés policières.

Le CCP renforce également ses normes de formation en faisant constamment appel à la communauté des forces de l'ordre pour faire venir des experts en la matière.

Q2. Comment le CCP a-t-il évolué depuis sa création?

Le CCP évolue en même temps que les communautés des forces de l'ordre qu'il sert. Nous proposons désormais 55 cours spécialisés et avancés différents. Au début, l'accent était mis sur la formation relative au crime organisé, mais nous nous sommes maintenant étendus aux domaines des explosifs, de l'identification médico-légale et de la formation aux techniques d'enquête. Nous avons également établi un centre de développement professionnel pour la police autochtone afin de soutenir les services de police autochtones et les agents non autochtones. Notre institut d'apprentissage sur la criminalité technique s'occupe des menaces évolutives de la cybercriminalité et, plus récemment, nous avons lancé une nouvelle stratégie numérique motivée par les nouvelles réalités apportées par la pandémie.

Q3. Qu'est-ce qui rend le CCP unique?

En tant qu'institution nationale, nous avons la possibilité d'établir des normes nationales qui apportent des points communs en matière de formation et de collaboration. Nous réunissons des spécialistes et créons un environnement de centre de connaissances où des pratiques pertinentes et innovantes peuvent être échangées.

Le CCP a également un mandat international qui lui permet d'offrir des formations et de renforcer les capacités de ses partenaires policiers étrangers. Au cours des 45 dernières années, nous avons joué un rôle clé dans l'établissement de relations et de coopérations internationales vitales pour les services de police du pays. Ce rôle est devenu encore plus important avec la montée du crime organisé sans frontières et de la cybercriminalité.

Q4. Le CCP est un lieu qui offre à l'ensemble de la communauté des services de police la possibilité d'interagir, de créer des réseaux et de partager les meilleures pratiques. Comment cela contribue-t-il à l'efficacité des services de police?

Le CCP offre plus qu'une formation; il donne aux participants aux cours l'occasion de former des réseaux, des communautés de pratique et des centres de connaissances qui leur permettent de travailler ensemble après leur séjour ici. En retour, ces groupes influencent souvent l'évolution de nos programmes.

Q5. À l'avenir, que peut attendre la communauté des forces de l'ordre du CCP?

La pandémie nous a obligés à transformer rapidement notre formation. Nous continuerons à offrir des formations en personne, mais nous proposons désormais davantage d'options virtuelles, ce qui facilite l'accès aux cours sans longues périodes d'attente.

Au cours des 15 derniers mois, nous avons mis en place un programme régional de formation, qui permet aux services de police de leurs régions respectives de suivre des cours. Le nouveau programme a été mis en œuvre dans une optique d'équité, de diversité et d'inclusion qui permet d'éliminer les obstacles et de rendre la formation spécialisée et avancée plus accessible aux policiers et au personnel d'application de la loi.

Enfin, nous sommes très fiers de notre programme d'instructeurs adjoints, en pleine expansion, qui s'appuie sur les partenariats existants et reconnaît officiellement la contribution des experts en la matière et des instructeurs des services de police par le biais de crédits de frais de scolarité applicables aux cours du CCP. Nous sommes enthousiastes pour l'avenir et nous nous réjouissons de pouvoir soutenir les leaders et les enquêteurs spécialisés de demain.

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